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Méru : mobilisation pour empêcher la fermeture de classes


Alexandre Sabatou au conseil municipal de Méru
Alexandre Sabatou intervient au Conseil municipal extraordinaire du samedi 8 mars à Méru, à l'invitation de Nathalie Ravier, Maire de Méru et avec la présence de Philippe Frémont, Maire de Lormaison.

J’ai assisté, samedi 8 mars, au Conseil municipal extraordinaire de Méru, organisé en urgence par Nathalie Ravier, Maire de Méru, pour faire face à une menace lourde de conséquences : la fermeture annoncée de trois classes dans les écoles de la ville. Philippe Frémont, Maire de Lormaison était également présent alors que sa commune est mobilisée également contre une fermeture de classe.


Une décision prise par l’Éducation nationale qui suscite légitimement l’inquiétude des parents, des enseignants et des élus locaux.



Une fermeture qui pénaliserait l'avenir de nos enfants


Le 6 février 2025, le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale de l’Oise a présenté son projet de carte scolaire pour la rentrée 2025/2026.


Ce projet prévoit la fermeture de trois classes à Méru : deux dans des écoles situées en Quartiers Prioritaires de la Ville (Jean Moulin élémentaire et Bellonte élémentaire) et une à proximité (Pasteur primaire).


Cette réduction des effectifs scolaires intervient alors que la ville prévoit une croissance démographique significative avec plus de 390 nouveaux logements en construction ou à venir.


Les conséquences de cette mesure seraient désastreuses :


  • Une augmentation du nombre d’élèves par classe, dégradant la qualité de l’enseignement et mettant à mal l’égalité des chances.


  • Des difficultés accrues pour l’inclusion des enfants en situation de handicap ou présentant des troubles du comportement.


  • Des investissements municipaux réduits à néant, alors que la ville alloue 12 000 euros par an au réseau d’éducation prioritaire et a mis en place des actions spécifiques pour l’aide aux devoirs et le soutien scolaire.



Une opposition ferme et déterminée


Face à cette menace, la municipalité, les parents et les enseignants ont exprimé une opposition unanime lors du conseil municipal exceptionnel du 8 mars.


Il est inconcevable que l’État impose de telles restrictions sous prétexte d’une baisse des effectifs nationaux, alors que Méru accueille chaque année de nouvelles familles et voit sa population scolaire se stabiliser.


Je ne peux accepter que l’Éducation nationale fasse des économies sur le dos de nos enfants. Supprimer des classes, c’est dégrader les conditions d’apprentissage et alourdir les effectifs. L’État doit faire des économies sur son train de vie plutôt que sur l’avenir de nos enfants !


J’en appelle au Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale de l’Oise pour qu’il renonce à cette décision absurde et injuste.


L'école est un pilier fondamental de notre République, et nous devons nous battre pour que chaque enfant puisse apprendre dans de bonnes conditions.


Je resterai pleinement mobilisé aux côtés des Méruviens pour faire entendre notre voix et défendre l'éducation de qualité.



Alexandre Sabatou
Député de l'Oise

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Alexandre Sabatou, député Rassemblement National de l'Oise
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